« Il est temps de partir respirer un peu le grand air de la montagne. On étouffe, ici », me dit Stultitia, qui a de plus en plus de mal à supporter les miasmes ambiants.
En effet, quelques bouffées nous feront le plus grand bien.
Rendez-vous donc dans une dizaine de jours pour de nouvelles aventures.
Mais avant de partir, la perfide ne résiste pas à quelques félonies :
« As-tu remarqué combien les détails vestimentaires prennent de l’importance avec le retour des beaux jours ?
Ainsi M. Fillon, qui s’est tout juste débarrassé de quelques costumes, vient de s’en faire tailler un nouveau. M. Poutou l’a bien habillé pour le printemps ! »
Le sans-culotte au tee-shirt débraillé n’a pas en effet pris de gants (ni de cravate) pour exprimer clairement l’opinion de nombre de français, ainsi que pour rajouter quelques épingles bien venues sur le prêt-à-penser de Mme Le Pen, dont les plis baillent de façon on ne peut plus disgracieuse.
On peut certes ne pas être trotskyste, mais il faut reconnaître qu’un langage qui ne s’embarrasse pas de falbalas ni de dentelles fait bien plaisir en ce moment…
On en redemande !
Quant à M. Luc Ferry,
force est de reconnaître qu’on peut être tiré à quatre épingles et propre sur soi sans pour autant manquer dans son grenier de quelques corbeilles de linge sale…
http://www.liberation.fr/france/2011/06/07/luc-ferry-accuse-de-secher-ses-cours_741140
Mais ce ne serait pas la première fois qu’une cravate constituerait l’ornement adéquat permettant de dissimuler quelques taches sur la chemise.
On en pensera ce qu’on veut, mais le tee-shirt « débraillé » a au moins l’avantage de ne pas permettre ce genre de tricheries.
Et pour finir, cette info surréaliste, qui atteindrait les sommets du burlesque si elle n’était pas navrante.
Certains, on le sait, ont jadis préféré au tee-shirt ou au marcel quelques parures de diamants.
Mais qu’il y ait eu aussi, soigneusement cachées sous le manteau, de telles incongruités,
on en reste bouche bée !
Allons ! Il est en effet grand temps d’aller prendre une bonne bouffée de grand air dans la montagne.
« Et surtout n’oublie pas ta petite laine » me dit Stultitia.
Stultitiae Laus. 