De la barbarie, et des carences de la dénazification ainsi que de celles de la dévichysation. À propos de Donald Trump et de « l’Année Mitterrand ».

En ce qui concerne les égarements délirants qui accompagnent la fin du mandat de Donald Trump, je n’ai hélas pas grand-chose à ajouter à ce que j’écrivais à propos de son début :

Ce qui fait (…) le succès de Trump et de celles et ceux qui s’en inspireront désormais (sans doute d’ailleurs après l’avoir lui-même inspiré…), c’est que loin de l’idéalisme encore humaniste et un peu fleur bleue d’Occupy Wall Street et autres mouvements du même genre, il a su trouver un ressort autrement efficace en éveillant les pulsions obscures que Freud avait évoquées de façon si prophétique avant la guerre de 1940, et dont il a souvent été question sur ce blog: celles de l’agressivité, du refus et de la haine de l’autre. Celles dont on est sûr qu’elles répondront sans faute lorsqu’on les sollicite.

Elles ont bien sûr tragiquement répondu lors de l’assaut du Capitole, et il est hélas à prévoir qu’elles répondront encore, que ce soit aux États Unis (n’oublions pas que Trump, s’il a perdu, a cependant gagné près de 10 millions de voix par rapport à 2016…) ou ailleurs dans le monde.

L’élection de Joe Biden tempère toutefois mon pessimisme d’alors en nous montrant que la victoire de la barbarie n’est pas nécessairement une fatalité. Merci aux américains de nous l’avoir rappelé.

Et il est bon que cette conviction fasse partie de nos résolutions pour cette nouvelle année.

*

Un documentaire récent,

https://www.arte.tv/fr/videos/090597-000-A/les-coulisses-de-l-histoire-la-denazification/

ainsi que la diffusion hier sur Arte du beau film de Joseph Losey « Monsieur Klein » à l’approche de l’anniversaire de la libération des camps viennent encore nourrir la permanente nécessité de cet engagement contre la barbarie.

« La dénazification, mission impossible » évoque les méandres de la dénazification dans l’Allemagne de l’après-guerre, ses lâchetés et ses atermoiements, ainsi que les efforts persévérants de celles et ceux qui ont exigé que justice se fasse.

Outre le documentaire de Barbara Necek, Le procès d’Auschwitz, la fin du silence, déjà diffusé sur Arte, le film Le Labyrinthe du silence de Giulio Ricciarelli nous avait déjà fait connaître quelques-uns de ces lutteurs infatigables, dont Fritz Bauer, qui ont été à l’origine en particulier du procès de Francfort de 1963.

Mais voilà : ma lecture récente du livre de Pierre Birnbaum La leçon de Vichy. Une histoire personnelle, Paris, Seuil 2019 (primé au remarquable Salon du Livre Pyrénéen de Bagnères de Bigorre, du fait de son évocation du village d’Omex où s’est passée l’enfance cachée de l’auteur), m’amène à proposer une suggestion aux auteurs du documentaire des Coulisses de l’Histoire :

Et si, pour compléter ce reportage sur la dénazification, ils enquêtaient sur la curieuse Histoire – ou absence d’Histoire – de la dévychisation (le terme semblant ne pas exister en français, je me permets de l’inventer, celui trop large « d’épuration » ne cernant pas exactement ce dont il est question) ?

De plus, en cette « Année Mitterrand », une telle enquête aurait certainement bien des choses à nous apprendre en ce qui concerne le caractère sélectif et les carences d’une certaine mémoire et historiographie française.

Dans un article de 1994 intitulé « Sur un lapsus présidentiel », qu’il cite intégralement dans le livre mentionné ci-dessus, Pierre Birnbaum souligne, après François Fourquet (art. cité et op. cit. p. 127-128), le caractère essentiellement « symbolique » de ce qu’on a nommé l’épuration :

Qu’on se souvienne : Robert Paxton [dans : La France de Vichy, Paris, Le Seuil 1973] montrait « une continuité impressionnante entre 1939 et 1946, par-delà les tempêtes ». Selon lui, à la Cour des comptes, 99 % des membres en service en 1949 étaient en fonction en 1942 ; à l’Inspection des finances, on relève que 97 % des inspecteurs généraux en activité en 1948 l’étaient déjà en 1942 ; et même au Conseil d’Etat, maison particulièrement politisée, on constate que 80 % des présidents de section et 76 % des conseillers d’Etat en activité en 1942 figurent toujours dans l’annuaire de 1946. C’est là que se trouve l’origine de l’étonnante longévité d’un Bousquet ou encore d’un Martin et de bien d’autres hauts fonctionnaires dont on découvre maintenant le curieux parcours politique jusque dans la France d’aujourd’hui. [l’article date de 1994] (…). (art. cité et op. cit. p.126-127).

Cette présence de l’esprit de Vichy ne persiste pas seulement dans la fonction publique. Dans sa jeunesse naïf admirateur de l’État Républicain, Pierre Birnbaum en vient à douter de l’intégrité de ce dernier :

Au hasard des archives, la découverte d’une lettre de Paul Grunebaum-Ballin, un vice-président de section du Conseil d’État, à André Siegfried vient contredire toute ma théorie de l’État. Grunebaum-Ballin qui a tenu la plume lors de la rédaction de la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État, un fou de la République par excellence, vient d’être démis de ses fonctions par le statut des Juifs d’octobre 1940. Réfugié en zone libre, il adresse une longue lettre à André Siegfried qui, à la une du Temps, vient de publier un texte justifiant l’exclusion des Juifs de l’État : à ses yeux, tel un palimpseste, les Juifs, plusieurs générations durant, conservent leur identité étrangère à la France. Sur la première page du quotidien le plus honorable de la société française, l’ancêtre direct du Monde, s’affiche ainsi un article rédigé par une sommité du milieu académique et intellectuel qui dément mon interprétation de la fonction intégratrice de l’État fort. Ce n’est pas un Drumont quelconque qui écrit ce texte dans un succédané de La Libre Parole, dans l’une des gazettes farouchement antisémites qui fleurissent durant cette première année de Vichy, c’est André Siegfried dont tout Sciences Po, le lieu de mes années d’apprentissage de ma dévotion au service public, chante encore les mérites excep­tionnels, jusqu’à donner son nom à la salle où se déroulent nos colloques les plus rigoureux, là où se construit de nos jours la science politique, où je côtoie mes collègues lors des rencontres académiques les plus sophistiquées. Le choc est rude. Il est proprement inconcevable que le pape de ma discipline, qui a été il y a peu de temps encore professeur au Collège de France [André Siegfried est mort en 1959] et fut président de la Fondation nationale des sciences politiques, ait pu justifier le statut des Juifs, m’excluant longtemps à l’avance de cet État dont je construis la théorie en m’émerveillant de son exceptionnalisme. Et que tout soit bonnement oublié, pardonné, que l’on taise ses élucubrations sur le rôle néfaste des Juifs qui figurent encore dans ses écrits des années 1950, que nous devisons sereinement à l’ombre de ce théoricien de l’iné­galité des races qui dissertait sur les dolichocéphales et les brachycéphales après-guerre, dans ses cours magistraux si prestigieux, donnés à Sciences Po, peu d’années avant ma propre scolarité. [on pense justement à l’ignoble séance d’analyse anthropométrique qui ouvre le film « Monsieur Klein » de Joseph Losey]. À la communale comme à Sciences Po, toujours ce silence, ce non-dit (La leçon de Vichy, op.cit. p. 117-118)…

Et Siegfried est bien loin d’être le seul intellectuel de haut niveau à avoir conservé son prestige après la guerre en dépit de son évidente collusion avec l’idéologie vichyste [notons que l’article de Wikipédia qui lui est consacré ne dédie en 2021 encore que trois lignes discrètes aux théories racistes et antisémites de ce grand inspirateur de la pensée politique française…].

En 1975, Pierre Birnbaum est nommé professeur à l’Université Panthéon-Sorbonne.

Élu par le département de sciences politiques, dirigé par Maurice Duverger [qualifié par Le Monde de «pape» de la science politique française lors de son décès en 2014] qui domine alors la discipline et brille par ses engagements publics en faveur de la gauche, je ne sais rien de ses convictions politiques extrémistes durant la fin des années 1930, j’ignore absolument l’existence de ses écrits à l’appui de la législation antisémite de Vichy qui, en droit positif, m’excluait à l’avance de la fonction publique. Au cours de nos nombreuses discussions professionnelles, de nos déjeuners à son somptueux domicile, l’amnésie ou la dénégation sont telles que pas une fois ce passé encore enfoui ne refait surface. Je ne saurai jamais ce que Maurice Duverger rumine dans son for intérieur lors de ces tête-à-tête. Quel type de regard il jette sur moi, quelles ont été ses motivations pour que, indépendamment de mes travaux universitaires, il facilite avec ses collègues du département ma venue à Paris I et si, au-delà de nos réflexions sur la vie du département, ces années noires resurgissent soudain dans son esprit (La leçon de Vichy, op. cit., p. 104-105).

Mais tout ceci ne peut occulter des trous de mémoire autrement importants, tels ceux qui ont rendu possible la longévité en politique de personnages comme Maurice Papon

(…) Entre le procès d’un res­ponsable allemand comme Klaus Barbie et celui d’un milicien comme Paul Touvier, le procès de Maurice Papon pose la question de la responsabilité personnelle des serviteurs de «l’État français» dans l’exercice de leurs fonctions. Si, durant le régime de Vichy, Papon n’exerçait pas un rôle de premier plan à la préfecture de Bordeaux, il participe lui-même à l’arrestation et à la déportation de certains Juifs. Il traverse sans encombre les années noires, devient préfet en 1946, préfet régional en Algérie en 1956, avant d’être nommé, en 1958, préfet de police de Paris, poste où il se montre inflexible, en 1961, dans la violente répression des militants algériens. Élu député en 1968, il est nommé, en 1978, ministre du Budget du gouvernement de Raymond Barre. Après avoir servi Vichy, il incarne désormais la force légitime de l’État. Son procès est donc ouvert le 8 octobre 1997, peu de temps après le discours essentiel prononcé par le président Jacques Chirac. Il constitue un moment char­nière où se pose enfin la question du rôle des hauts fonction­naires dans la mise en œuvre de décisions légales, portant néanmoins atteinte aux Droits de l’homme et émanant d’un pouvoir illégitime. Peu de hauts fonctionnaires ont refusé de les exécuter, comme l’ont fait les Justes en protestant, en démissionnant, en récusant toutes « les bonnes raisons » qui justifiaient l’implication personnelle et l’obéissance à des ordres qui n’émanaient même pas directement de l’occupant (La leçon de Vichy, op. cit., p.217).

(…)

Reste que l’État qui succède à Vichy ne sort pas indemne de ce moment pathologique : en conservant en son sein nombre de hauts fonctionnaires issus de l’ex-État républicain qui avaient servi l’État français, en réintégrant dans ses rangs ceux qui ont participé à l’organisation des rafles des Juifs, en les couvrant souvent d’honneurs, l’État lui-même a perdu de son innocence, de sa bénévolence. Il s’écarte du type idéal de l’État dont la France a été si longtemps proche. Preuve en est encore la violence meurtrière radicale qui éclate le 17 octobre 1961 lors de la manifestation organisée pacifiquement par le FLN ou encore le 8 février 1962, la violente répression du défilé de Charonne qui proteste contre l’action de l’OAS et se traduit par le décès de neuf personnes et des blessures très graves. C’est Maurice Papon, toujours lui, qui assume, dans un cas comme dans l’autre, la fonction de préfet de police de Paris et ordonne des «actions énergiques» contre les manifestants : il a à ses côtés, tout comme en 1944 à Bordeaux, Pierre Somveille, son directeur de cabinet qui deviendra plus tard, en 1976, préfet de police de Paris (La leçon de Vichy, op. cit., p.229-230).

(Cf. encore les exemples de Maurice Lagrange, partisan de « l’application la plus extrême de la loi excluant les Juifs de la fonction publique » et qui, «dignitaire du Conseil d’État, retourne tranquillement, après la fin de Vichy, à sa maison mère, la plus haute institution présidée de droit par le Président de la République, pour y poursuivre paisiblement sa carrière », de Jean Devolvé, etc. etc. (id. ibid. p. 136ss ; 150, etc.).

Mais c’est bien sûr le cas de François Mitterrand qui se révèle le plus impressionnant pour ce qui concerne cette permanence honorée et tranquille de Vichy dans le paysage de l’après-guerre.

Certes, on connaît son passage à la Résistance.

Mais en quoi celui-ci devait-il suffire à faire oublier de graves errements sans repentance et passés sous silence pendant tant d’années ?

La poutre dans l’œil du voisin allemand est certes considérable. Kurt Georg Kiesinger, par exemple, membre notoire du parti nazi, n’en a pas moins été Chancelier de la République Fédérale d’Allemagne de 1966 à 1969.

Mais dans l’œil du français, il ne s’agit pas pour autant d’une simple paille, mais pour le moins d’un madrier :

Dans sa récente intervention télévisée [d’octobre 1994], au bout de quelques instants, le président de la République déclare : « Vous me dites : les  » lois antijuives » ; il s’agissait, ce qui ne corrige rien et ne pardonne rien, d’une législation contre les juifs étrangers dont j’ignorais tout. » Lui-même fonctionnaire de Vichy en 1942, il ne savait donc rien de ces mesures décidées dès le 3 octobre 1940 et qui, aggravées le 2 juin 1941, expulsaient littéralement les juifs français de l’État et de l’espace public tout entier tandis que les juifs étrangers pouvaient, dès le 4 octobre 1940, être internés dans des camps. Juriste de formation, fonctionnaire de rang élevé à Vichy, il déclare encore à Pierre Péan : « Je ne pensais pas à l’antisémitisme. Je savais qu’il y avait malheureusement des antisémites qui avaient pris une place importante auprès du Maréchal, mais je ne suivais pas la législation du moment et les mesures prises. »

Comme le souligne l’historien Henry Rousso, « qu’un citoyen français, a fortiori président, ne soit pas au courant de ce qu’aujourd’hui un étudiant de première année sait généralement, n’est évidemment pas crédible »

(…)

Quand on connaît la virulence de l’antisémitisme des années 30, la détermination des droites nationalistes, le rituel qui ponctue presque chacun de leurs nombreux meetings de masse par lequel on réclame d’urgence l’expulsion des juifs d’un très grand nombre de professions, les listes nominales qui circulent ouvertement et sont publiées par la grande presse désignant les juifs occupant telle ou telle fonction au sein de l’État ou parmi les professions libérales, la photo du président, alors jeune étudiant, manifestant, en 1935, aux côtés d’étudiants d’extrême droite, « contre l’invasion des métèques » est insupportable ; tout comme cette autre photo de sa rencontre avec Pétain, à Vichy, le 15 octobre 1942, alors que tant de rafles ont déjà eu lieu, que la cruauté s’étend à l’ensemble de la société française résistante. Alors que du maréchalisme, on passe bien au pétainisme.

On ne peut y croire. Par-delà l’article dans la revue France-Revue de l’État nouveau ou encore l’épisode obscur de la francisque remise alors que le futur président entrait dans une résistance réelle, non dépourvue de dangers, comment a-t-on pu ignorer si longtemps ces photos et ces fréquentations, ces engagements pétainistes ? Qu’ont fait les historiens, les journalistes ? Connaissaient-ils ces fréquentations, ces rencontres intimes, ces amitiés persistantes avec Jean-Paul Martin, directeur du cabinet du directeur général de la police de Vichy, rencontré dès 1943, « un ami fidèle », ces déjeuners avec Bousquet « Un homme d’une carrure exceptionnelle… plutôt sympathique… Je le voyais avec plaisir », ajoute le président dans ses entretiens avec Pierre Péan avant de déclarer à la télévision : « C’était un type intéressant. » Bousquet, rencontré peut-être par le président dès 1943, joue un rôle crucial dans la mise en œuvre, en France, de la solution finale ; Bousquet, selon les nazis, « se déclare, en 1942, prêt à faire arrêter sur l’ensemble du territoire français et au cours d’une action unifiée le nombre de juifs ressortissants étrangers que nous voudrons ». Lui qui, selon notre président, était « considéré comme un ami par plusieurs chefs de gouvernement qui sont d’honnêtes républicains ». Comment peut-il le recevoir à l’Élysée, le protéger face à la justice ?

Solitude des juifs. Comment le président de la République peut-il soutenir, en 1994, qu’à Vichy, « il y avait beaucoup de ces hauts fonctionnaires qui étaient des gens impeccables au point de vue patriotique ». Alors même qu’ils ont tous prêtés serment à Pétain et qu’aucun n’a démissionné lors de la mise en place des statuts juifs qui, à eux seuls, mettent un terme à l’universalisme républicain (art. cité et op. cit. p.120-121 ; 122-123).

(…)

Fonctionnaire lui-même de l’État vichyste redevenu l’État à la française pour lequel, en 1981, j’ai voté dans l’ignorance de cet épisode demeuré caché, «mon» président estime, plus de cinquante années plus tard, au cours d’une interview télévisée devant la France entière, à propos de ce statut de Vichy qui marque la fin de l’État universaliste, qu’il «s’agissait, ce qui ne corrige rien et ne pardonne rien, d’une législation contre les juifs étrangers dont j’ignorais tout» et, allant jusqu’au bout de sa pensée, il ajoute qu’en 1942, fonctionnaire de rang élevé, il «ne pensait pas à l’antisémitisme […] je ne suivais pas la législation du moment et les mesures prises». Certes, on peut admettre que la législation antisémite ne soit pas centrale dans la mise en œuvre de la politique de l’État vichyste, mais, alors que même les Juifs français sont raflés et déportés, prétendre ignorer sa réalité ainsi que ses conséquences dramatiques en dit long aussi sur l’indifférence à l’égard des recensements des Juifs imposés par l’État, comme préalable à leur déportation, de ce flicage éhonté qui me traque (La leçon de Vichy, op. cit., p.129).

« Flicage » organisé par « l’ami » Bousquet, « qui met en œuvre à la demande des Allemands la rafle du Vél’d’Hiv’ du 6 juillet 1942 » (art. cité et op. cit. p119).

C’est René Bousquet, un haut fonctionnaire français de l’État vichyste, dont on apprendra peu après la longue amitié qui le lie à François Mitterrand, qui, sur ordre des Allemands, organise avec le concours de la seule police française, la rafle du Vél’ d’Hiv’. Elle frappe les Juifs immigrés, mais aussi leurs enfants, fréquemment français par déclaration, et néanmoins déportés avec leurs parents (La leçon de Vichy, op. cit., p.111).

Je ne suis certes pas un déboulonneur de statues. Notre Histoire est ce qu’elle est. Avec ses grandeurs et ses hontes. Il convient de l’assumer.

Mais en cette année pré-électorale où il faut s’attendre à des assauts d’hagiographie de la part de nombre de thuriféraires ô combien intéressés par la revendication de l’héritage, il m’a paru de mise d’introduire ce petit caillou dans la chaussure bien cirée du grand homme.

Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l’oubli. – Elie Wiesel.

Et, qu’elle soit Mitterrand ou pas, encore Bonne Année à toutes et à tous.

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