« Cachez ce voile que je ne saurais voir ». Ou (encore) sur quelques incohérences de Mme Badinter et sur la nécessité de penser de façon moins sommaire le rapport relativisme / universalisme.

 

Pour ne pas trop mélanger les genres, je reviens donc dans ce nouveau post sur les propos de Mme Badinter dans Le Monde de ce jour (édition papier),

http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/04/02/elisabeth-badinter-une-partie-de-la-gauche-a-baisse-la-garde-devant-le-communautarisme_4894360_3232.html

pour tenter d’en approfondir un peu certains aspects.

En particulier en ce qui concerne la question du rapport relativisme/universalisme.

« La gauche est coupée en deux pour des raisons idéologiques respectables et des motivations politiques qui le sont moins. Ma génération a été élevée au lait du relativisme culturel de Claude Lévi-Strauss, qui nous apprit à nous défier du péché d’ethnocentrisme, à penser qu’aucune culture n’était supérieure aux autres.

Dans les années 1980, le différentialisme philosophique, largement porté par les féministes américaines, est venu renforcer cette vision du monde. Les universalistes, Simone de Beauvoir en tête, pensaient que les ressemblances entre les hommes et les femmes primaient sur leurs différences. Dans les années 1980, les différentialistes insistaient au contraire sur leurs dissemblances. La collusion du relativisme culturel et du différentialisme fut dramatique et contribua à la remise en cause de l’universalité des droits de l’homme ».

Comment ne pas être d’accord avec cette approche, surtout quand on a constaté pendant des années, en classes de terminale, l’emprise du « tout se vaut », question du relativisme sur laquelle j’ai pour ma part constamment fait travailler mes élèves, et qui peut aboutir en effet à la justification de l’injustifiable (excision, polygamie…), à la tolérance de l’intolérable.

Mais il faudrait tout de même revenir un peu sur quelques-unes des raisons qui constituent la genèse « du relativisme culturel de Claude Lévi-Strauss, qui nous apprit à nous défier du péché d’ethnocentrisme ».

On le sait, le travail de Levi-Strauss commence sur le terrain en Amérique du Sud, et la connaissance qu’il a de ces contrées et de leur histoire lui a fait toucher du doigt les ravages d’un certain « universalisme » occidental, celui-là même qui aboutit à la disparition quasi-totale – y compris physique – de nombre de groupes ethniques, civilisations, langues, cultures.

Plutôt que de revenir sur l’histoire de la conquête du Nouveau Monde, je renverrai à deux films récents, El Abrazo de la Serpiente, de Ciro Guerra, et surtout au magnifique documentaire du génial Patricio Guzmán, El Botón de Nácar (Le bouton de nacre).

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19555983&cfilm=229167.html

Tous deux nous content l’anéantissement organisé des peuplades et des cultures indiennes, dont ne demeurent de nos jours, dans les cas des indiens de Patagonie, que des individus qui se comptent sur les doigts d’une main.

Ceci parce que, en reprenant le propos de Mme Badinter, certains ont pensé, du XVIème au XXIème siècle, que les cultures ne se valent pas et qu’il serait faux de penser (comme le fait pour elle « une partie de la gauche ») « que nous n’avons rien à leur imposer » (sic).

On le sait, une certaine façon « d’imposer » l’universalisme occidental, en dépit d’exceptions magnifiques comme Bartolomé de Las Casas, est à l’origine de ce qui constituait, pour lui, le péché mortel impardonnable de l’anéantissement des Indiens, dont 80% ont disparu des suites de cette « imposition ».

Certes, les maladies y furent pour beaucoup. Mais le christianisme est, depuis ses origines, porteur d’une ambition « universaliste ». Et, là encore, en dépit d’exceptions magnifiques (œuvre des communautés jésuites au Paraguay, travail de Matteo Ricci en Chine, etc.), force est d’avouer que, le plus souvent, ce projet universaliste s’est traduit par « l’imposition » de vêtements, de coutumes, de préceptes alimentaires, de langues, par une logique de conversion forcée, « imposée ».

Il faut tout de même le rappeler à Mme Badinter.

En dépit de ses carences en effet critiquables, Lévi-Strauss, grâce à son concept « d’ethnocentrisme », nous a au moins fait comprendre que ce genre « d’imposition » n’était peut-être pas la meilleure méthode pour atteindre une convivialité sans violence …

Ce n’est certes pas en intimant à autrui l’ordre de changer son alimentation, ses vêtements, en méprisant sa langue et sa culture, que celui qui s’en pense le détenteur fera apprécier en quoi que ce soit les « valeurs universelles » qu’il se fait fort d’exhiber.

Pour avoir pendant quelques années essayé de travailler sur la non-violence dans un milieu particulièrement conflictuel, je peux même affirmer que ce genre de stratégie n’aboutira qu’au rejet et à la violence.

Or, même si le christianisme a, par la force des choses, revu à la baisse ses prétentions universalistes, il est inquiétant de voir que d’autres prennent sa place en prétendant imposer vêtements, nourriture dans les cantines, en méprisant des langues qui n’ont pratiquement pas de place dans l’enseignement alors qu’elles pourraient représenter une force et une richesse considérables pour la compréhension du monde contemporain, etc. etc.

Tout le cocktail de la violence est en place. Mieux, il semble délibérément entretenu.

Est-ce à dire pour autant qu’il faudrait renoncer aux « valeurs universelles » dont est, malgré tout, porteur notre Occident  (c’est-à-dire notre civilisation gréco-latine, judéo-chrétienne et islamique, telle qu’elle s’est laïcisée sous l’influence des Lumières, etc. – en passant, jouer, explicitement ou implicitement, avec le « choc des civilisations » n’a aucun sens : cela fait bien longtemps que l’islam fait partie de l’Occident. Depuis des siècles l’Occident porte en lui bien des héritages, dont celui de l’Islam, qui, comme les autres, a contribué à la formulation des « Droits de l’homme ») ?

Certes pas ! Il y a bien sûr de l’inacceptable. Il y a de l’intolérable, et cela doit être dit, répété et critiqué sans marque de « phobie » (cf. posts précédents).

Mais, si on veut sortir des manichéismes et des simplismes sommaires, on est en droit de penser que chaque culture et chaque civilisation porte en elle à la fois le profitable à la communauté humaine et l’intolérable, l’universel au cœur du particulier.

Mais il faut garder en mémoire l’apologue de la paille et de la poutre :

Loin d’être en position de surplomb et de donneur de leçons, notre Occident a aussi à renouer avec cet accueil des valeurs universelles d’autrui qui lui a permis de constituer sa civilisation.

Certes, la situation de la femme telle qu’elle est actuellement imposée par une certaine interprétation de la théologie musulmane est intolérable.

Mais le prurit qu’a une certaine idéologie « occidentale » depuis des siècles de répandre partout un certain universalisme douteux, en « imposant » les conversions par la force, en colonisant les terres et les esprits d’autrui, en lui « imposant » des codes vestimentaires, alimentaires ou autres est loin d’être propice au développement de l’universalisme véritable, celui qui se construit par le respect, le dialogue, le discernement et la lente intégration apaisée des valeurs de soi et d’autrui dans un patrimoine commun.

Et cela aussi est intolérable.

Les valeurs de respect, de l’homme, de la femme, les valeurs de la démocratie sont présentes au cœur de la culture musulmane, comme des autres cultures. Et un dialogue de gens civilisés peut aider les intellectuels et les herméneutes à les dégager, contre ceux qui refusent cette civilisation. Tout comme cela doit encore se faire dans les autres cultures, qui sont loin de pouvoir revendiquer la perfection sur tous ces plans.

À l’évidence, une certaine façon « d’imposer » à l’ancienne un universalisme de hussard ou de « missionnaire » au pire sens du terme, comme s’évertuent à le faire Mme Badinter, Mme Fourest qui lui sert de référence ( !), ou bien d’autres, ne peut être que tragiquement contre-productive. Les résultats en sont d’ores et déjà visibles tous les jours à travers les frustrations, les humiliations, les stigmatisations diverses, le ressentiment et l’agressivité qu’elles suscitent.

Ce n’est en aucun cas le moyen de lutter contre la radicalisation et la violence.

 

Report du post précédent (je le reproduis tel quel):

Concernant les propos d’Élisabeth Badinter publiés dans Le Monde:

http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/04/02/elisabeth-badinter-une-partie-de-la-gauche-a-baisse-la-garde-devant-le-communautarisme_4894360_3232.html

Mon « commentaire » à cet article (il a fini par passer, tout de même) :

Depuis bien des lustres, même s’ils peuvent penser, je suppose, que le string ou la mini-jupe sont la marque de la soumission de la femme au regard des hommes, aucun pape ne prétend régenter la façon de s’habiller des personnes adultes. Ils laissent désormais ce ridicule aux ayatollahs et aux intellectuel(le)s de « gauche ». Bravo!

 

Bien que mes derniers posts :

http://desideriusminimus.blog.lemonde.fr/2016/01/30/de-la-critique-a-la-phobie-a-propos-de-declarations-recentes-de-mme-badinter-et-m-valls-et-dune-derive-semantique-pas-si-innocente-quelle-le-parait/

s’opposent aux allégations de Mme Badinter, il m’est arrivé de lui reconnaître de la pertinence, en particulier en ce qui concerne la question centrale du consentement lors des débats sur la loi Vallaud-Belkacem concernant la prostitution :

http://desideriusminimus.blog.lemonde.fr/2013/12/13/prostitution-alienation-consentement-meres-porteuses-quelques-meditations-terminologiques-autant-que-peripateticiennes-avec-elisabeth-badinter-sylviane-agacinsky-rene-frydman-et-bien-d/

Et tout en étant en grande partie d’accord avec les remarques de bon sens de son dernier entretien publié dans Le Monde concernant la montée on ne peut plus évidente de certaines formes d’intégrisme (encore faudrait-il distinguer intégrisme et djihadisme…) j’ai donc bien du mal à comprendre comment le principe de « libre disposition » du corps propre qu’elle invoque à propos des prostituées dans son article « Prostitution : L’État n’a pas à légiférer sur l’activité sexuelle des individus » (Le Monde du 20.11.13) :

« Leur interdire de faire ce qu’elles veulent avec leur corps serait revenir sur un acquis du féminisme qui est la lutte pour la libre disposition de son corps. Même si c’est une minorité de femmes. Ce n’est pas une affaire de quantité mais de principe »

pourrait ne plus être valable quand il s’agit de la façon de s’habiller des musulmanes !

Et pourquoi un État, qui « n’a pas à légiférer sur l’activité sexuelle des individus », aurait à le faire en ce qui concerne leur façon de se vêtir…

Qu’il y ait des abus d’autorité et des manipulations du consentement en ce qui concerne le choix du vêtement, tout comme dans le cas de la prostitution, dont Mme Badinter défend pourtant la liberté « de principe » – position avec laquelle je m’accorde – personne ne le nie.

Et ce type d’abus doit être dénoncé et combattu.

Mais considérer que des personnes ne sont pas en droit de choisir leur habillement (ou leur activité, fût-elle la prostitution) c’est les considérer, devant la loi, comme des personnes mineures ou des débiles mentaux.

Or, la première chose à faire si on entend travailler à la libération de qui que ce soit, c’est de commencer par considérer que cette personne est majeure. Le paternalisme condescendant de celui ou celle qui considère les musulmanes comme des êtres mineurs ou des débiles est une grave erreur, et une insulte.

Pour ma part, je suis totalement indifférent en ce qui concerne les questions vestimentaires. Je ne suis ni pour ni contre le voile, le sari, le string, la mini-jupe ou quoi que ce soit d’autre.

Et je n’ai aucune envie de passer mon temps à exiger des autres qu’ils se justifient des raisons pour lesquelles ils portent ou ne portent pas tel vêtement.

Il me suffit de les considérer comme des adultes. Et leurs choix d’adultes, même s’ils peuvent me déplaire ou parfois me choquer, ne me regardent pas. C’est tout simplement une question de respect.

Je me permets donc de reproduire encore ce que j’écrivais dans un post précédent, puisque nous continuons à être confrontés aux mêmes incohérences :

http://desideriusminimus.blog.lemonde.fr/2015/02/13/a-propos-de-liranien-de-mehran-tamadon-et-du-port-du-voile-a-luniversite/

« Bien sûr, quelque féministe laïque (laïcarde ?) bien connue m’opposera l’argument on ne peut plus classique de la contrainte ou de la « manipulation du consentement ».
L’argument a certes sa pertinence. Il est d’ailleurs pris en compte par la loi d’octobre 2010, même s’il ne concerne pas non plus le hijab, n’en déplaise aux nostalgiques de l’extension de la loi :

« Art. 225-4-10.-Le fait pour toute personne d’imposer à une ou plusieurs autres personnes de dissimuler leur visage par menace, violence, contrainte, abus d’autorité ou abus de pouvoir, en raison de leur sexe, est puni d’un an d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende. Lorsque le fait est commis au préjudice d’un mineur, les peines sont portées à deux ans d’emprisonnement et à 60 000 € d’amende. ».

De tels abus d’autorité ou abus de pouvoir sont certes indéniables, et doivent être légitimement sanctionnés. Il est aussi capital de sensibiliser à leur existence possible : personne n’a le droit de me contraindre y compris en ce qui concerne ma façon de m’habiller.

De m’obliger à porter le voile, la robe safran ou le tee shirt du Che donc, si je ne le désire pas. Ni de m’obliger à ne pas les porter si je le désire.

Mais sur ce point délicat du consentement, il conviendrait d’avancer avec un peu plus de subtilité qu’on ne le fait habituellement.

J’avais évoqué cette question il y a quelques mois :
http://desideriusminimus.blog.lemonde.fr/2013/12/13/prostitution-alienation-consentement-meres-porteuses-quelques-meditations-terminologiques-autant-que-peripateticiennes-avec-elisabeth-badinter-sylviane-agacinsky-rene-frydman-et-bien-d/

Je crois qu’on pourrait rappeler à ce sujet quelques-unes des citations que j’avais utilisées :

« Leur interdire de faire ce qu’elles veulent avec leur corps serait revenir sur un acquis du féminisme qui est la lutte pour la libre disposition de son corps. Même si c’est une minorité de femmes. Ce n’est pas une affaire de quantité mais de principe », disait Élisabeth Badinter.

Cela ne vaudrait-il pas non plus pour la façon de s’habiller ?
Devrait-on être amené à considérer comme immatures ou débiles des personnes sous le prétexte que leur consentement pourrait être manipulé en ce qui concerne leur façon de s’habiller ?
Car, pour paraphraser ce que je disais à l’époque à propos du « principe de consentement » :

« Le seul cas, à ma connaissance, où le consentement n’est pas présumé, outre le cas de déficience mentale attestée, concerne la minorité, car le ‘’mineur’’, par définition, est considéré juridiquement comme ne possédant pas une pleine faculté de consentement.

[ajout du 15/02: d’où l’une des justifications possibles de la loi du 15 mars 2004, sur le port des signes religieux « dans les écoles, collèges et lycées », qui, par définition, accueillent essentiellement des personnes mineures]

« Le mineur qui n’a pas atteint l’âge de la majorité pénale est présumé irresponsable » (La responsabilité pénale des mineurs, sur http://www.senat.fr).
D’où un certain malaise de ma part de voir une catégorie de population apparemment privée a priori par certains de la « présomption du consentement », ce qui équivaut à une réduction de ces personnes à la déficience ou à la minorité ».

« Sans doute toutes les femmes qui portent le voile sont-elles à ranger dans la catégorie des déficientes mentales ou des immatures, avec sœur Emmanuelle du Caire, Térésa de Calcutta, ainsi que tous ceux qui portent l’habit religieux, comme Matthieu Ricard, Gandhi, le pape ou le Dalaï-lama », me suggère Stultitia.

Soit.

« Et sans doute la féministe en question est-elle l’une des rares à manifester ce degré de maturité que tout être normalement constitué lui envie ».

Soit.

Pour ma part, je préfère m’en tenir aux remarques que j’évoquais dans le post cité :

« Laissons sur ce point le dernier mot à Ruwen Ogien, (toujours cité par Frédéric Joignot):
« Sous prétexte qu’il peut quelquefois être invoqué dans des situations de domination, faut-il renoncer à faire du consentement un critère du juste dans les relations entre personnes, sexuelles y compris ? Le coût moral et politique serait, à mon avis, trop élevé. Ne pas tenir compte de l’opinion d’une personne sous prétexte qu’elle n’est pas suffisamment libre, informée et rationnelle demande à être sérieusement justifié dans une société démocratique. »
Et au commentaire qu’en donne Frédéric Joignot lui-même :
« [Ruwen Ogien] pose la question : quelle instance morale, quelle procédure acceptable permet d’établir qu’une personne n’a pas choisi de son plein gré alors qu’elle l’affirme ? Est-il possible d’exclure la personne de cette décision sans lui porter tort ? N’est-ce pas la traiter de façon condescendante et humiliante ? « Qui décidera qu’elle consent sans consentir ? demande Ruwen Ogien. Un collège de sociologues ou de métaphysiciens capables de distinguer l’acte irrationnel de l’action consentie ? N’est-ce pas une injustice aussi grave que de violenter quelqu’un en prétendant qu’il y consent ? »

« Peut-être donc faudrait-il confier l’évaluation du consentement à un collège de mollahs, qu’ils soient laïcards ou partisans de la théocratie ? » suggère Stultitia à titre de conclusion.

PS: Étonnante vidéo, après l’article, où l’on entend Pierre Bergé décréter, en répétant des poncifs et sophismes à la Fourest: « Un voile c’est une prison ». Mais qui affirme par ailleurs que la location d’un ventre de femme n’est pas différente de « la location de ses bras pour travailler à l’usine ».

http://www.lepoint.fr/societe/pma-pour-pierre-berge-payer-un-ouvrier-ou-une-mere-porteuse-c-est-la-meme-chose-17-12-2012-1602815_23.php

Outre que je doute de sa connaissance du travail en usine et de l’exploitation qu’il peut susciter, se pourrait-il qu’il ne soit pas au courant des conditions auxquelles sont soumises les indiennes, thaïlandaises, etc. qui pratiquent la GPA pour des couples occidentaux fortunés ? Pour elles, l’exploitation et la prison sont une réalité bien peu comparable avec le voile…

ajout du 05/04:

D’excellentes remarques, avec lesquelles je suis tout-à-fait d’accord:

http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/04/05/la-crispation-sur-le-voile-ne-saurait-se-substituer-a-une-politique-d-emancipation-universaliste_4895682_3232.html

ajout du 06/04:

Encore quelques remarques de bon sens:

http://www.liberation.fr/debats/2016/04/05/le-voile-pas-plus-alienant-que-la-minijupe-par-esther-benbassa_1444176

ajout du 07/04:

et un débat intéressant (à partir de 12mn 45) :

http://www.tv-replay.fr/redirection/06-04-16/28-minutes-arte-11504797.html

ajout du 11/04:

Cet excellent article de Rachid Benzine:

http://abonnes.lemonde.fr/religions/article/2016/04/11/non-les-musulmans-de-france-ne-sont-pas-tous-salafistes_4899688_1653130.html

et celui d’Abdennour Bidar:

http://abonnes.lemonde.fr/religions/article/2016/04/11/fermons-les-ecoles-et-mosquees-qui-sont-aux-mains-des-extremistes_4899686_1653130.html

Cela fait du bien d’entendre de belles voix musulmanes, qui défont les caricatures du « prêt à penser » sur l’islam.

 

51 commentaires sur “« Cachez ce voile que je ne saurais voir ». Ou (encore) sur quelques incohérences de Mme Badinter et sur la nécessité de penser de façon moins sommaire le rapport relativisme / universalisme.

  1. Bien sûr! Personne ne le nie.
    Bien au contraire, par les temps qui courent (cf. les « commentaires » au moindre article sur l’islam) une multitude se plait à abonder dans ce genre de propos.
    Mais, « plutôt que de revenir à la discussion » car bien des choses ont été dites en effet, la réponse me semble être, encore une fois, dans les posts précédents, ainsi que dans le suivant.

    Cordialement.

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