De la promotion de la transidentité chez les enfants et les adolescents comme manifestation supplémentaire d’un fantasme infantile de toute puissance et d’un déni des limites. À propos de « La Fabrique de l’enfant transgenre ». Et de quelques rappels à propos de la Russie de Poutine.

Je terminais la rédaction du post ci-dessous lorsque j’ai appris l’invasion de l’Ukraine par le régime de Poutine.

Il en paraît du coup quelque peu déphasé.

Je le publie pourtant, car il est une illustration de ce déni que j’ai si souvent évoqué sur ce blog.

Et, dans le cas de la possibilité de la guerre à l’intérieur de notre zone de confort présumée invulnérable, qui est aussi généralement objet de déni, je rappelle une fois de plus l’opinion de J.P. Dupuy, auquel je me suis plusieurs fois référé :

« Nous tenons la catastrophe pour impossible dans le même temps où les données dont nous disposons nous la font tenir pour vraisemblable et même certaine ou quasi certaine. […] Ce n’est pas l’incertitude, scientifique ou non, qui est l’obstacle, c’est l’impossibilité de croire que le pire va arriver’’ (Pour un catastrophisme éclairé, Paris, Seuil, 2002, p. 142-143).

À défaut de mieux, je renvoie aussi à ces posts qui constataient le caractère chronique des violations de l’état de Droit par le régime en place à Moscou depuis vingt ans.

Violations qui n’embarrassaient pas un candidat de l’époque, tout comme elles n’embarrassaient nullement, jusqu’à ce matin du moins (mais on n’est pas à une acrobatie près…), Mme Le Pen, M. Zemmour ou encore M. Mélenchon.

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Sans doute cherchons-nous tous à convaincre autrui que nos intérêts, nos goûts, nos idées valent la peine d’être partagés.

N’est-ce pas ce que je fais en ce moment même ?

Et sans doute cela peut-il engendrer de réels enrichissements mutuels, lorsque ce type d’échanges amène à la connaissance par exemple d’auteurs, d’artistes, de musiciens, ou à la découverte de pratiques culturelles, sportives, d’activités diverses.

Il y a incontestablement un certain plaisir à constater que des proches, des amis peuvent partager les mêmes intérêts que moi.

Mais cette dynamique d’échange et de partage trouve ses limites dans un type de prosélytisme pernicieux, que nous connaissons tous, et qui s’apparente à de la manipulation.

Je me souviens par exemple de l’un de mes amis de jeunesse, qui, particulièrement addict au cannabis, ne pouvait se passer de m’en proposer chaque fois que je venais la voir : « Allez ! C’est léger. Ça ne te fera pas de mal ! ». Peut-être… Mais décédé des suites de ses addictions multiples, il faut croire que ça ne lui a pas fait de bien non plus.

Ainsi en va-t-il souvent aussi des alcooliques qui s’autojustifient en cherchant à entraîner les autres dans leurs dérives.

Et l’une de mes collègues me racontait qu’une de ses élèves de terminale en grosses difficultés autant scolaires que psychiques, lui avait confié que sa mère lui avait offert son premier joint à l’âge de douze ans pour son anniversaire.

Car bien sûr, telle mère se devait d’avoir telle fille.

Et c’est de ce mécanisme d’un prosélytisme retors dont il est question dans le livre impressionnant et courageux de la pédopsychiatre Caroline Eliacheff et de la psychanalyste Céline Masson intitulé « La Fabrique de l’enfant transgenre. Comment protéger les mineurs d’un scandale sanitaire » (Éd. de l’Observatoire, Paris, février 2022).

Car si les cas de « dysphories de genre » chez les mineurs (trouble qui affecte des filles ou des garçons ne se reconnaissant pas dans leur sexe de naissance et désirant appartenir au sexe opposé) ont connu une croissance extraordinaire ces dix dernières années (selon les pays, les diagnostics ont augmenté de 1000 à 4000% nous disent les auteures), la raison en est moins dans le psychisme des enfants et des adolescents eux-mêmes – car le mal-être, les interrogations et troubles identitaires font partie des passages obligés de toute vie humaine, passages plus ou moins bien réussis selon les cas – que dans une complaisance nouvelles des adultes.

Y compris dans le corps médical, certains se font les complices d’une « subculture idéologique » (op. cit. p. 6 de l’édition numérique) pernicieuse, promue, aussi bien au niveau intellectuel qu’économique, et qui constitue un fonds de commerce entretenu par les réseaux sociaux.

Depuis une dizaine d’années voire davantage, les demandes de « changement de sexe » chez les enfants et les adolescents ont connu une explosion inédite tant aux États-Unis qu’en Europe.

Selon les pays, sur une période de dix à quinze ans, le diagnostic de « dysphorie de genre », qui traduit un sentiment d’inadéquation entre le sexe de naissance et le « ressenti », a augmenté de 1000 à 4000%. Le ratio des demandes de changement de sexe s’est inversé : les jeunes filles sont majoritaires, alors qu’antérieurement, il s’agissait de garçons. Selon certains spécialistes, « le sentiment d’identité de genre apparaît généralement vers l’âge de 2 ans et demi, 3 ans, et peut être verbalisé ou exprimé clairement dans le comportement ». Aussi surprenant que cela puisse paraître, à partir de 2 ans, on pourrait donc diagnostiquer une dysphorie de genre. Pour répondre à ces demandes, des centres dédiés se sont ouverts où des professionnels de l’enfance se spécialisent dans la transidentité.

C’est ce phénomène qui nous interpelle et non les choix des adultes transgenres appelées auparavant transsexuelles : elles ont toujours existé de façon très minoritaire et pas plus que d’autres minorités, elles ne doivent faire l’objet de discriminations. Que ces personnes aient « droit à l’indifférence », c’est-à-dire le droit de vivre de façon banalisée, voilà qui est incontestable : c’est un Impératif moral de toute société démocratique.

Mais aujourd’hui, il suffit de vouloir changer de sexe avec le blanc-seing du corps médical afin de le pouvoir. Les hormones et le scalpel, au même titre d’ailleurs qu’un hashtag numérique, vous transforme un garçon ou une fille à la fois dans la chair et sur les réseaux sociaux. La différence anatomique (et génétique) entre les sexes semble être un obstacle majeur à un épanouissement supposé ; s’en affranchir serait libérateur. Sous prétexte d’interroger le binarisme, on assiste à l’émergence d’un dogmatisme qui prétend – au nom d’une certaine idéologie – que l’anatomie n’est qu’un épiphénomène : l’enfant autodéterminé devrait pouvoir choisir son sexe en fonction de ses ressentis.

Dès lors, se posent des questions éthiques : à quel âge doit-on trancher dans le vif du sujet et rendre possible, mais à quel prix, la demande faite à la médecine de changer de sexe ?

Au risque (assumé) d’être qualifiées de transphobes, car nous n’adhérons pas à la doxa ambiante, mais avec la prétention (assumée également) de défendre les mineurs, y compris contre leur souhait, nous faisons l’hypothèse, corroborée par d’autres auteurs, que la trans identité (le besoin de vivre dans un genre différent du « sexe assigné à la naissance ») relève d’une subculture idéologique contagieuse via les réseaux sociaux, se rapprochant par maints aspects de l’emprise sectaire.

[voir par exemple en p. 23 : Les transitions sont toujours présentées comme un droit à s’autodéterminer, de façon positive et sans attendre, tandis que ceux qui font obstacle à une transition précoce (avec des arguments souvent fondés) se voient frappés de l’anathème de transphobes ou sont traités de « réactionnaires » et d’« ignorants »

Ou encore p. 24 : Vidéoblogs et sites dédiés, créés par des transgenres, se diffusent à l’échelle mondiale. Des millions de jeunes les consultent ou y sont abonnés. Ils s’approprient très rapidement de nouveaux signifiants auxquels ils se raccrochent sans esprit critique].

En tant que cliniciennes, confrontées à l’impact de ces idéologies sur le corps et le psychisme des enfants et des adolescents avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années, il nous a paru impérieux de réagir, d’autant que ce sujet fascine les médias qui s’en font complaisamment l’écho. (op. cit. p. 5-6).

Ne craignons donc pas l’accusation de « transphobie », puisque, à la suite des auteures, cette réflexion reconnaît entièrement la légitimité du choix des adultes transgenres qui posent leur décision de façon mature et responsable, et étudions quelques aspects d’une évolution inquiétante.

De cette « fascination des médias » témoigne en particulier l’accueil la plupart de temps enthousiaste qui a été réservé au documentaire « Petite fille », de Sébastien Lifshitz, diffusé sur Arte en décembre 2020.

Petite Fille raconte l’histoire de Sasha, un garçon de 8 ans qui, selon sa mère, aurait exprimé très précocement le désir de devenir une fille « comme elle » quand il sera grand parce qu’il se sent fille. Ce qui est interprété comme un désir de « devenir une femme ».

Le rêve de Sasha est exaucé sans délai : c’est la seule réponse que lui fournissent les adultes ; au nom de l‘autodétermination de l’enfant, il peut devenir ce qu’il veut (id. ibid. p. 10).

(…)

Les médias ont célébré quasi unanimement Petite Fille. Télérama, donnant le ton, y a vu « un hymne à la tolérance déchirant et magnifique de sensibilité. Une ode lumineuse à la liberté d’être soi » (id. ibid. p.14).

Mais c’est bien ici qu’apparaît le questionnement essentiel : cette autodétermination, cette « liberté d’être soi », qui est effectivement l’un des privilèges les plus extraordinaires de l’être humain et constitue l’essentiel de sa dignité, comme l’exprimait déjà Pic de la Mirandole,

Je ne t’ai donné ni place déterminée, ni visage propre, ni don particulier, ô Adam, afin que ta place, ton visage et tes dons, tu les veuilles, les conquières et les possèdes par toi-même. La nature enferme d’autres espèces en des lois par moi établies. Mais toi, que ne limite aucune borne, par ton propre arbitre, entre les mains duquel je t’ai placé, tu te définis toi-même (De dignitate hominis, dans: Œuvres philosophiques, PUF 2001, p. 67)

 cette autodétermination ne peut être d’une part que la prérogative de l’homme adulte, or :

On peut croire que Sasha rêve d’être une fille et se sente fille, mais il est inconcevable qu’un enfant aussi jeune ait les moyens de comprendre les enjeux du « traitement médical » de son mal-être, ni même les conséquences qui en découlent : complications et renoncements jusqu’à la fin de ses jours. Inconcevable également qu’à 8 ans, il puisse appréhender la réalité d’une ablation de son appareil génital, dont l’usage sexuel lui est encore inconnu, tout autant que la sexualité de l’adulte. Sasha est à un âge où l’on fait confiance aux adultes, surtout lorsqu’ils lui veulent du bien : n’est-ce pas le cas du médecin qui a tout l’air de l’avoir compris et de ses parents qui approuvent le médecin ? Est-ce cela qu’on appelle le consentement ? (La Fabrique de l’enfant transgenre, op. cit. p. 15).

(…)

Les médecins ne peuvent ignorer les nombreuses études montrant que la majorité des enfants qui interrogent leur identité sexuée ne persisteront pas dans leur demande de transformation après la puberté (85% d’entre eux) (op.cit.p. 16).

Faut-il donc céder d’emblée à la demande de ces derniers, même lorsqu’elle est relayée par celle des parents ?

Dit-on à un garçon qui veut épouser sa maman (ou une fille son papa), que son désir peut se réaliser ? (op. cit. p. 16).

Comment comprendre dès lors ce besoin frénétique de la part de l’entourage, familial et médical, de précipiter le « traitement » ?

D’autre part, la doxa sartrienne certes datée mais toujours reprise ou implicite de nos jours chez nombre d’intellectuels, selon laquelle chez l’être humain « l’existence précède l’essence », n’a aucune raison d’imposer son diktat. Il reste parfaitement légitime de penser, avec E. Gilson par exemple, qu’« il semble invraisemblable que cette doctrine laisse à chacun le choix d’être homme, cheval, arbre, etc. » L’Être et l’Essence, Paris Vrin, 1981, p. 362).

Comme je le rappelais il y a déjà quelques années,

Le « tu te définis toi-même » de Pic de la Mirandole

[pour plus de précisions concernant pic de la Mirandole, voir aussi :

https://stultitiaelaus.com/2015/05/21/a-propos-de-que-faire-simon-leys-ou-les-habits-neufs-du-professeur-badiou-et-quand-marcel-gauchet-gagnerait-a-lire-levinas-et-pic-de-la-mirandole/ ]

pas plus que le « ce que je fais de ce qu’on a fait de moi » de Sartre ne permettra à un être humain sans définition préalable de se vouloir raton laveur ou aigle royal. On peut bien contester « l’essence » ou la « nature », mais il est tout de même difficile de refuser ce qu’on peut alors nommer une « condition humaine », et la forme sexuée sous laquelle nous en faisons l’expérience.

Si notre enracinement, individuel ou collectif, dans la nature (cf. la problématique écologique) n’est pas la prison qu’en font les essentialistes, il semble difficile de ne pas le considérer comme une référence fondatrice, qu’il paraît dangereux d’oublier sous peine de « Meilleur des mondes ». Y compris en ce qui concerne le fait de la différence sexuelle.

« Meilleur des mondes » ou fantasme transhumaniste bien discutable, car, selon toute évidence :

L’humain est faillible, sexué et mortel. (id. ibid. p. 64)

Comme disait Freud en paraphrasant Napoléon, « l’anatomie, c’est le destin ». Autrement dit, il y a toujours un sexe que nous n’avons pas. (id. ibid. p. 42).

Mais peut-on changer de sexe ? Légalement oui, mais biologiquement non. L’être humain est une espèce qui présente un dimorphisme sexuel dont la reproduction implique l’union de deux gamètes, mâle et femme. Il n’existe que deux sexes : mâle et femelle. « Femme » et « homme » sont définis en fonction de leur sexe respectif. Le sexe fait référence au sexe anatomique (mâle/femelle), lui-même déterminé génétiquement (XY pour les hommes, XX pour les femmes), au sexe légal (H/F), et aux rôles sociosexuels (le « genre » masculin/féminin interdépendant du « sexe »). Comme tous les autres mammifères, les humains se divisent donc en deux catégories ni plus, ni moins. La nature a quelquefois des ratés et un petit nombre d’enfants viennent au monde sans que le fameux « c’est un garçon » ou « c’est une fille » puisse être prononcé avec certitude au vu de leur appareil génital (id. ibid. p.41-42).

Encore une fois, il n’est nullement question de contester le fait que, dans un petit nombre de cas, « la nature ait des ratés », ni qu’il relève entièrement du droit d’une personne adulte et responsable de pouvoir changer légalement de sexe si elle le désire, ou même de mettre en œuvre autant que la biologie le permet les mesures qui accompagneront ce changement légal.

Ce n’est pas cela qui nous occupe ici, mais bien de dénoncer les dégâts d’un nouveau dogmatisme, d’une idéologie dont de plus en plus d’enfants font les frais dans leur psychisme et dans leurs corps de façon irrémédiable.

Idéologie qui constitue un fonds de commerce lucratif du point de vue intellectuel et médiatique comme aussi économique :

L’industrie transgenre génère d’énormes profits pour l’industrie pharmaceutique puisque ces personnes sont des patients qui nécessiteront des hormones à vie. Les organisations qui promeuvent cette idéologie sont financées par des grands groupes et de grandes fortunes. C’est un business très prolifique qui s’attaque à l’image du corps (op. cit. p.31).

Alors même qu’elle s’appuie sur des bases « philosophiques » plus que discutables (cf. plus haut) et parfaitement pseudo-scientifiques :

Quant à alléguer, comme le font certains militants universitaires, que le corps est une « construction sociale », c’est adhérer, comme l’écrit la sociologue Nathalie Heinich, « au sommet de la hiérarchie des slogans pseudo-savants » (La Fabrique de l’enfant transgenre, op. cit. p. 62).

Mais cette idéologie profite de façon indécente d’un marché inépuisable : celui du mal être réel d’enfants et d’adolescents qu’il est facile de manipuler dans une entreprise qui a beaucoup à voir avec les mécanismes classiques de l’endoctrinement sectaire.

Car sous peine de tomber sous l’accusation infamante de transphobie,

l’enfant, soutenu par ses parents, par le corps médical et par l’école avec plus de circonspection, devient le porte-parole de la cause trans face à une société tenue d’obtempérer sans coup férir aux injonctions communautaires imposées par des associations LGBT sous peine de faire entrave tant aux progrès sociaux qu’aux droits des futurs citoyens. Il est édifiant de voir que plusieurs institutions publiques ont déjà cédé par conformisme idéologique à la doxa (op. cit. p.16).

Et de plus en plus nombreux sont les médecins et les institutions qui cèdent, soit par faiblesse, soit par complicité avec cette doxa, au véritable terrorisme intellectuel qu’elle fait peser.

Il est difficile de ne pas évoquer la question de la pédophilie, et la promotion dont elle a pu faire l’objet de la part d’une certaine pensée « progressiste » prétendant libérer la sexualité des enfants alors qu’elle ne faisait que les prendre en otage dans le but de justifier un fantasme d’adultes.

La réflexion qui suit pourrait en effet s’y adapter de façon précise :

On peine à imaginer que des enfants puissent devenir des étendards brandis par des adultes pour faire valoir leur combat. C’est pourtant ce à quoi nous assistons en France et dans d’autres pays. Au nom d’un politiquement correct antidiscriminatoire et égalitariste dont les pratiques discursives sont plus que douteuses, il est de bon ton de considérer que les enfants auraient tout à gagner de ce pseudo-libéralisme (op.cit. p. 10).

Car dans le cas de la pédophilie et de l’inceste comme dans celui de la promotion de la transidentité et de la transsexualité chez les enfants et les adolescents, c’est en fait une même immaturité des adultes qui se manifeste, leur difficulté de plus en plus patente à accepter la limite, à dépasser le complexe de toute puissance qui caractérise le stade infantile ainsi qu’à assumer l’interdit qui le régule et l’apprentissage de la frustration.

Souhaitons donc que des mesures adéquates, inspirées de celles qui ont été mises en œuvre pour lutter contre l’inceste et la pédophilie, puissent voir le jour pour s’opposer à l’exploitation désastreuse de la dysphorie de genre par des personnes irresponsables ou mal intentionnées, exploitation amplifiée par les moyens de communication modernes.

Il est grand temps que nos sociétés consentent à devenir un peu plus adultes !

Rester humain, c’est se soumettre aux interdits fondamentaux et accepter de renoncer à sa toute-puissance en intériorisant des limites. Par l’éducation, des enfants de 3 ans en deviennent capables, à condition que les parents ne considèrent pas les interdits comme un frein à leur épanouissement. Les adultes qui promeuvent la transidentité n’auraient-ils jamais dépassé le stade de la toute-puissance infantile ? Ou faudra-t-il enseigner aux enfants à se méfier d’exprimer leurs désirs car ceux-ci risqueraient d’être exaucés ? (op. cit. p. 63-64).

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PS : Rappelons qu’une même campagne de propagande et de désinformation, y compris usant de l’anathème de l’homophobie – précurseur de la transphobie – contre tout opposant, a abouti à faire reconnaître, « au nom d’un politiquement correct antidiscriminatoire et égalitariste », la légitimité, puis la légalité de la « PMA pour toutes », qui ne peut pourtant se revendiquer d’aucune légitimité. En attendant comme prévu la GPA, dont la propagande a commencé dans les médias et sur les réseaux sociaux…

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Ajout:

Cet entretien avec Caroline Eliacheff et Céline Masson:

https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/caroline-eliacheff-celine-masson-l-accusation-de-transphobie-est-une-methode-d-intimidation_2167297.html

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